philosophie politique durant la crises du covid19
Posted: Fri Apr 17, 2020 3:47 pm
Quel est la bonne attitude du Leader Politique dans le cadre d’une crise comme celle du << Corona Virus Disease 2019 >> ?
Le Leader conservateur du système cherchera à connaître l’opinion et ses mouvements dans la foule de ses électeurs. Le Leader conservateur voudra intégrer ses électeurs dans le système dont il est le conservateur.
Le Leader progressiste cherchera au contraire à augmenter la puissance de ses électeurs. Le Leader progressiste doit se former une image adéquate de la situation. Ainsi il saura quels sont les obstacles qui préviennent à l’augmentation des possibilités de vies favorables à l’augmentation des puissances de ses électeurs.
Ainsi la pensée du Leader conservateur se base sur sa connaissance de l’opinion de ses électeurs. Le Leader progressiste se base sur les données de la situation.
Est-ce à dire que le Leader conservateur a une bonne connaissance de la Sagesse populaire immémoriale, et une bonne acuité vis-à-vis des développements de l’opinion telle que reflétée par les experts en communication dans leur traitement journalier des résultats des données de la situation ?
Est-ce à dire que le Leader progressiste cherchera à se faire une vision globale de la situation planétaire, d’autant plus élargie que son pays cherche à faire progresser le dit pays à travers la progression de l’ensemble de l’humanité ?
Est-ce à dire que le Leader progressiste affinera constamment sa vision des données de la situation ?
S’aidera-t-il donc des scientifiques et des artistes pour affiner la vision sur la situation, de tous ses électeurs potentiels ?
Les artistes se maintiendront-ils dans un art « politique » contemporain au XXIème siècle, intégrant leurs œuvres dans la critique, l’amélioration ou l’approbation du système géré par le Leader conservateur ?
Que se passerait-il si au contraire l’artiste se mettait au service d’un Leader progressiste et donc de lui-même ?
Si la nouveauté décrite par Julian Jaynes du cerveau gauche discursif qui à partir du 1er millénaire avant l’ère chrétienne, s’est émancipé de l’appareil de gestion étatique collectif (Sumer, Égypte, Grèce Mycénienne, etc.), la plus grande nouveauté cérébrale est alors l’apparition chez certains artistes du XIXème siècle, comme Rimbaud et Cézanne, d’une recherche sensorielle de la situation qui chez eux, dans leur cerveau gauche ou droit, dans leur vie, s’est émancipée de la collectivité.
On se trouve en effet dans cette crise du Covid19 aux prises avec deux choix de Leadership : fonder la gouvernance sur les opinions des scientifiques, d’où découlent automatiquement les opinions des foules ; ou bien fonder la gouvernance _directement_ sur les données de la situation. Car si peu de penseurs -penseurs amateurs ou professionnels- connaissent en ce moment ces données de la situation, si bien que la seule politique qui ait connu un certain succès jusqu’à présent, comme avant la crise du covid, est la politique conservatrice. Car les scientifiques écoutés par la gestion conservatrice sont bien mus par leurs opinions dans leur recherche. Elles découlent, disait Nietzsche, de la nuée « non-historique ». Le scientifique est attentif dans ses choix de méthode, dans sa recherche des faits, et des données, il est attentif à la situation. Et cette situation, dis-je, est anhistorique. Car l’histoire est elle-même un effet de la science et de l’opinion qui découlent d’une autre situation anhistorique, celle d’un autre temps. L’histoire est une « fixation » même si elle est en devenir elle aussi. L’opinion est une « fixation ». Mais la situation n’est pas une « fixation », et même les données capturées dans la situation, dans ce chaos de signes puisque la situation n’est pas encore connue, les données ne sont pas des fixations.
Pourquoi alors le Leader progressiste devrait-il prêter attention à de nouveaux types d’artistes et de scientifiques, à de nouveaux types de journalistes, qui chercheraient la prise directe de leur cerveau de penseur, en prise sur les événements de la situation : car leur cerveau, une fois plongé au coeur de la situation, cherchera à ne pas sombrer dans le flux destructeur des données, et cherchera pour éviter de sombrer dans la folie et la mort, à créer une image de la situation qui permettra aux électeurs du pays et des autres pays même s’ils sont moins progressistes, d’éviter les obstacles à l’augmentation des puissances de vies des électeurs, humains de toutes nations.
Ainsi donc pour répéter et être bien clair : les artistes, les scientifiques, les journalistes, chercheront à ne plus se brancher sur la préservation du système, son amélioration, sa critique. Le système est une fixation qui vient de situations anhistoriques antérieures, qui ne sont plus d’actualité en cette période de crise Covid19.
Les artistes, les scientifiques, les journalistes ne chercheront plus la séduction des opinions qui viennent de ces périodes antérieures.
Le Leader progressiste doit s’aider de cette dynamique nouvelle pour faire les bons choix, en bonne connaissance de l’image la mieux affinée de la situation actuelle. (l'image scientifique de l'univers entourant l'homme s'affine avec le temps, comme l'image sur la rétine réglée par une lentille-- cfr. Lisa Randall, Dark Matter and the Dinosaurs, the Astounding Interconnectedness of the Universe, 2015)
Il est aussi souhaitable que chaque électeur devienne à la fois artiste, scientifique et journaliste, de manière à former pour elle ou lui la meilleure image de la situation globale, afin d’augmenter la puissance de sa vie de la manière la plus fidèle au maximum de sa puissance maîtrisée.
C’est une communauté d’hommes libres que recherche le Leader progressiste, et non à mentir et tromper ses électeurs en fonction d’opinions qui n’ont plus aucun rapport avec la situation. (Spinoza)
Rimbaud essayait de s’imprégner de son imagination dont la fantaisie exponentielle embrassait de plein corps la situation de son temps, pour enfin augmenter la vision de ses compagnons terriens d’alors.
Cézanne cherchait la logique de la vision humaine, et la traduisait en images afin de dresser l’homme et l’artiste aux prises avec une modification de leur situation.
Leur cerveau sensoriel s’est émancipé de l’esclavage collectif qui leur était contemporain, et il n’y a pas de raison que d’autres artistes, d’autres scientifiques, d’autres journalistes, et d’autres Leaders progressistes, ceux de notre présente situation, ne trouvent pas dans les méandres de leur pensée le moyen de s’émanciper de « fixations » venues de périodes antérieures à la situation inédite dans laquelle nous nous trouvons.
Le Leader progressiste comprend pourquoi il s’agit que les 7 ½ milliards d’êtres humains vivant sur Terre apprennent à penser par eux-mêmes.
Le Leader conservateur est un idéaliste. Il est la trace de l’ancienne royauté signifiante. Son imprégnation signifiante sur la surface planétaire.
Or la signifiance peut s’émanciper dans le cerveau d’un artiste progressiste et ceci changera la situation des 7 ½ milliards d’êtres humains, lorsque se désengoncera la situation humaine, en bonne connaissance de la situation inhumaine, en ceci favorisée par d’autres bonnes connaissances humaines de la situation inhumaine.
Sylvia Jenepi
Le Leader conservateur du système cherchera à connaître l’opinion et ses mouvements dans la foule de ses électeurs. Le Leader conservateur voudra intégrer ses électeurs dans le système dont il est le conservateur.
Le Leader progressiste cherchera au contraire à augmenter la puissance de ses électeurs. Le Leader progressiste doit se former une image adéquate de la situation. Ainsi il saura quels sont les obstacles qui préviennent à l’augmentation des possibilités de vies favorables à l’augmentation des puissances de ses électeurs.
Ainsi la pensée du Leader conservateur se base sur sa connaissance de l’opinion de ses électeurs. Le Leader progressiste se base sur les données de la situation.
Est-ce à dire que le Leader conservateur a une bonne connaissance de la Sagesse populaire immémoriale, et une bonne acuité vis-à-vis des développements de l’opinion telle que reflétée par les experts en communication dans leur traitement journalier des résultats des données de la situation ?
Est-ce à dire que le Leader progressiste cherchera à se faire une vision globale de la situation planétaire, d’autant plus élargie que son pays cherche à faire progresser le dit pays à travers la progression de l’ensemble de l’humanité ?
Est-ce à dire que le Leader progressiste affinera constamment sa vision des données de la situation ?
S’aidera-t-il donc des scientifiques et des artistes pour affiner la vision sur la situation, de tous ses électeurs potentiels ?
Les artistes se maintiendront-ils dans un art « politique » contemporain au XXIème siècle, intégrant leurs œuvres dans la critique, l’amélioration ou l’approbation du système géré par le Leader conservateur ?
Que se passerait-il si au contraire l’artiste se mettait au service d’un Leader progressiste et donc de lui-même ?
Si la nouveauté décrite par Julian Jaynes du cerveau gauche discursif qui à partir du 1er millénaire avant l’ère chrétienne, s’est émancipé de l’appareil de gestion étatique collectif (Sumer, Égypte, Grèce Mycénienne, etc.), la plus grande nouveauté cérébrale est alors l’apparition chez certains artistes du XIXème siècle, comme Rimbaud et Cézanne, d’une recherche sensorielle de la situation qui chez eux, dans leur cerveau gauche ou droit, dans leur vie, s’est émancipée de la collectivité.
On se trouve en effet dans cette crise du Covid19 aux prises avec deux choix de Leadership : fonder la gouvernance sur les opinions des scientifiques, d’où découlent automatiquement les opinions des foules ; ou bien fonder la gouvernance _directement_ sur les données de la situation. Car si peu de penseurs -penseurs amateurs ou professionnels- connaissent en ce moment ces données de la situation, si bien que la seule politique qui ait connu un certain succès jusqu’à présent, comme avant la crise du covid, est la politique conservatrice. Car les scientifiques écoutés par la gestion conservatrice sont bien mus par leurs opinions dans leur recherche. Elles découlent, disait Nietzsche, de la nuée « non-historique ». Le scientifique est attentif dans ses choix de méthode, dans sa recherche des faits, et des données, il est attentif à la situation. Et cette situation, dis-je, est anhistorique. Car l’histoire est elle-même un effet de la science et de l’opinion qui découlent d’une autre situation anhistorique, celle d’un autre temps. L’histoire est une « fixation » même si elle est en devenir elle aussi. L’opinion est une « fixation ». Mais la situation n’est pas une « fixation », et même les données capturées dans la situation, dans ce chaos de signes puisque la situation n’est pas encore connue, les données ne sont pas des fixations.
Pourquoi alors le Leader progressiste devrait-il prêter attention à de nouveaux types d’artistes et de scientifiques, à de nouveaux types de journalistes, qui chercheraient la prise directe de leur cerveau de penseur, en prise sur les événements de la situation : car leur cerveau, une fois plongé au coeur de la situation, cherchera à ne pas sombrer dans le flux destructeur des données, et cherchera pour éviter de sombrer dans la folie et la mort, à créer une image de la situation qui permettra aux électeurs du pays et des autres pays même s’ils sont moins progressistes, d’éviter les obstacles à l’augmentation des puissances de vies des électeurs, humains de toutes nations.
Ainsi donc pour répéter et être bien clair : les artistes, les scientifiques, les journalistes, chercheront à ne plus se brancher sur la préservation du système, son amélioration, sa critique. Le système est une fixation qui vient de situations anhistoriques antérieures, qui ne sont plus d’actualité en cette période de crise Covid19.
Les artistes, les scientifiques, les journalistes ne chercheront plus la séduction des opinions qui viennent de ces périodes antérieures.
Le Leader progressiste doit s’aider de cette dynamique nouvelle pour faire les bons choix, en bonne connaissance de l’image la mieux affinée de la situation actuelle. (l'image scientifique de l'univers entourant l'homme s'affine avec le temps, comme l'image sur la rétine réglée par une lentille-- cfr. Lisa Randall, Dark Matter and the Dinosaurs, the Astounding Interconnectedness of the Universe, 2015)
Il est aussi souhaitable que chaque électeur devienne à la fois artiste, scientifique et journaliste, de manière à former pour elle ou lui la meilleure image de la situation globale, afin d’augmenter la puissance de sa vie de la manière la plus fidèle au maximum de sa puissance maîtrisée.
C’est une communauté d’hommes libres que recherche le Leader progressiste, et non à mentir et tromper ses électeurs en fonction d’opinions qui n’ont plus aucun rapport avec la situation. (Spinoza)
Rimbaud essayait de s’imprégner de son imagination dont la fantaisie exponentielle embrassait de plein corps la situation de son temps, pour enfin augmenter la vision de ses compagnons terriens d’alors.
Cézanne cherchait la logique de la vision humaine, et la traduisait en images afin de dresser l’homme et l’artiste aux prises avec une modification de leur situation.
Leur cerveau sensoriel s’est émancipé de l’esclavage collectif qui leur était contemporain, et il n’y a pas de raison que d’autres artistes, d’autres scientifiques, d’autres journalistes, et d’autres Leaders progressistes, ceux de notre présente situation, ne trouvent pas dans les méandres de leur pensée le moyen de s’émanciper de « fixations » venues de périodes antérieures à la situation inédite dans laquelle nous nous trouvons.
Le Leader progressiste comprend pourquoi il s’agit que les 7 ½ milliards d’êtres humains vivant sur Terre apprennent à penser par eux-mêmes.
Le Leader conservateur est un idéaliste. Il est la trace de l’ancienne royauté signifiante. Son imprégnation signifiante sur la surface planétaire.
Or la signifiance peut s’émanciper dans le cerveau d’un artiste progressiste et ceci changera la situation des 7 ½ milliards d’êtres humains, lorsque se désengoncera la situation humaine, en bonne connaissance de la situation inhumaine, en ceci favorisée par d’autres bonnes connaissances humaines de la situation inhumaine.
Sylvia Jenepi